Embouteillage d'huiles ? Ne laissez pas les comptables miner vos résultats.
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Comment économiser 1 500 000 dollars et éviter que les comptables ne sapent vos résultats si vous embouteillez des huiles.
Rédigé par Giovanni Solferini, directeur général d'IC Filling Systems.
L'huile est un fluide élastique rare qui se dilate et se contracte de manière significative sous l'effet de changements de température relativement faibles.
Nous utilisons tous de l'huile végétale de tournesol, de colza ou d'olive dans notre vie quotidienne, mais je ne suis pas sûr que la plupart d'entre nous réalisent que, d'un point de vue juridique, nous achetons de l'huile au kilo, et non au litre.
J'ai un vague souvenir de moi en short, âgé d'environ 7 ans, me rendant au magasin local de Vini e Olio (vin et huile) à Rome, avec une bouteille en verre vide, que le commerçant mettait sur une balance pour obtenir le tara, puis la remplissait à ras bord, et me faisait payer au poids.
Dans la plupart des pays, la loi stipule que l'huile est vendue au litre à 20°C et qu'un litre d'huile correspond à différents poids réglementaires (environ 920 grammes pour l'huile d'olive, par exemple).
Qu'est-ce que cela signifie pour moi en tant qu'embouteilleur d'huile végétale ? Je vous entends dire.
Cela signifie beaucoup pour vos résultats, dis-je.
Face à ces exigences légales, la plupart des embouteilleurs utilisent encore des méthodes de remplissage coûteuses et peu rentables.
Les choix de remplissage actuellement adoptés sont les suivants :
1) Utiliser le contrôle de la température de l'huile pour s'assurer que l'huile est remplie à une température de 20°C exactement. Ainsi, si c'est l'hiver et que votre huile est à l'extérieur à 10°C ou moins, cela signifie qu'il faut la réchauffer à 20°C au moyen d'un échangeur de chaleur - un processus coûteux.
2) Si c'est l'été, la même chose, mais inversée avec un refroidisseur branché pour refroidir l'huile. Cela vous semble-t-il coûteux ? C'est vrai.
3) Une autre solution consiste à relever la température moyenne de vos réservoirs de stockage d'huile, à calculer le volume à distribuer en fonction des exigences légales et à ajouter 2 à 3 % à la quantité distribuée pour faire bonne mesure.
Les trois méthodes ci-dessus sont utilisées en conjonction avec le remplissage volumétrique des huiles par gravité, sous faible vide et par piston.
Le résultat net est que, pour être en sécurité vis-à-vis des inspecteurs des normes commerciales, la plupart des directeurs de production ajoutent 2 à 4 % à la quantité. Ils perdent donc jusqu'à 4 % de leur production.
Maintenant, si vous prenez, disons, seulement 3 % de 20 millions de bouteilles d'un litre par an (comme le fait un grand embouteilleur en Angleterre pour lequel j'ai fait cet exercice), vous donnez beaucoup d'argent.
Prenons l'exemple de l'huile de tournesol en provenance de Chine au prix le plus bas de 500 dollars la tonne. 3 % de 20 000 tonnes représentent environ 300 000 dollars.
300 000 dollars de cadeaux, année après année, c'est beaucoup d'argent dans n'importe quelle langue, je pense.
Je leur ai donc présenté le concept de remplissage de poids, qui est assez simple.
La machine de remplissage est équipée d'un capteur de poids sur chaque soupape.
La machine à remplir les poids fait automatiquement ce que mon ancien commerçant faisait à Rome au Vini e Olio, il y a bien longtemps :
1. Il prend les bouteilles, calcule le tara individuellement et remplit au poids requis.
2. L'erreur individuelle ajustée est de +/- 1 % et l'erreur pondérale médiane (une mesure
utilisée par les inspecteurs de Trading Standards) est de zéro.
3. Toute bouteille de poids insuffisant est automatiquement jetée à la sortie de la soutireuse lorsqu'elle est pesée pleine à des fins d'assurance qualité. Cela représente moins d'une bouteille sur 10 000.
Le remplisseur pondéral coûte environ 60 % de plus (à périmètre égal) qu'un remplisseur volumétrique à piston, mais la différence est amortie en moyenne en moins d'un an.
Alors, je vous entends répéter que tout le monde est en train de remplacer les vieilles machines de remplissage à piston par des remplisseuses à poids pour le remplissage d'huile ?
Ce n'est pas le cas.
Comme je l'ai constaté avec cet utilisateur potentiel, les financiers prennent souvent le dessus.
Et, en tant que comptables, ils renoncent souvent à un profit à moyen terme au profit d'un coût d'investissement immédiat moins élevé.
Ainsi, comme il se doit, ces comptables ont décidé d'acheter une technologie plus ancienne et fondamentalement obsolète parce qu'elle était moins chère à l'achat.
Cinq années se sont écoulées depuis.
Pendant cette période, ils auraient pu faire économiser à leur entreprise 1,5 million de dollars américains ! En d'autres termes, cela représente une économie de 5 679 dollars chaque semaine de l'année.
Je pense aussi qu'au fond d'eux-mêmes (comme seuls les comptables non techniques le font), ils n'y croyaient pas vraiment et ne pensaient pas que des économies pourraient être réalisées.
À l'époque, cela me semblait un peu comme construire une nouvelle maison sans isolation des combles et des murs, sans panneaux solaires sur le toit ou sans pompe à chaleur dans le jardin.
Certes, c'est plus cher que de construire une maison à l'ancienne, mais qui ferait l'impasse sur ces améliorations de nos jours ?
Rappelez-vous donc cette petite histoire la prochaine fois que votre directeur financier tentera de faire échouer l'un de vos projets d'investissement dans le domaine de l'énergie ou d'autres économies de coûts qui vous paraissent financièrement judicieux.
Remettez-leur une copie de cet article et murmurez l'expression "retour sur investissement".
Ne laissez pas les comptables miner les résultats de votre entreprise !
En attendant, Santé !
Giovanni